Tisser des liens
Tisser des liens
Quoi de plus évocateur pour le passant que le bocage Normand : ce patchwork de pâturages, de vergers et de terres domestiquées cousues de haies, de boisés et de ruisseaux sauvages. Cette symbiose qui évoque la douceur du paysage et le maillage subtil du milieu et des gens.
Pour ce projet, j’envisage de réaliser plusieurs installations linéaires rappelant ces rubans-haies de nature «primitive». L’idée de ces installations est né de la volonté de créer un lien tel un fil conducteur entre des espaces, des lieux et des éléments différents, entre le naturel et le fabriqué, l’urbain et le rural ainsi qu’entre l’homme et son environnement. Ce fil conducteur s’élaborera dans l’espace : des trajectoires-tressages-assemblages seront insérées entre les arbres vers les chemins, vers l’étang, la rivière, le pont. Le tout tissant des liens, un dialogue entre le végétal et le minéral, entre le végétal et l’aquatique ainsi qu’avec le regard que l’on porte sur notre environnement. En se développant dans l’espace, ces rubans modifieront la perception de l’horizontale et de la verticale, de la souplesse et de la rigidité, envahiront les perspectives naturelles et deviendront un circuit au-travers du parc et du tissu urbain remémorant l’équilibre à retrouver entre le sauvage et le domestiqué.
(Malheureusement ce projet a dû être abandonné et n'a pas pu être terminé pour des raisons de santé)